Pourquoi utiliser un mandat de protection future ?
Le mandat de protection future organise une protection sur-mesure de la personne vulnérable et de son patrimoine. Il est moins impersonnel que la tutelle. Il permet à une personne, capable juridiquement, de désigner dès maintenant une personne qui gérera son patrimoine en cas d’incapacité future.
Ce mandat de protection future a pris effet au 1er janvier 2009. Sa bonne mise en œuvre nécessite un acte authentique afin d’assurer sa traçabilité, sa conservation et son efficacité juridiquement incontestable.
S’il est possible d’établir un mandat de protection future sous seing privé, le mandat de protection future notarié possède deux avantages. Il permet, d’une part, d’être rédigé sous les bons conseils du notaire, souvent de famille. D’autre part, il permet d’effectuer des actes à disposition onéreux (vente, échange, etc.), alors que le mandat sous seing privé ne vise que les actes de gestion courante.
Mr Thierry Chanceau, le nouveau président de la Chambre des notaires du Rhône
Me Thierry Chanceau est notaire à Tassin-la-Demi-Lune au sein de l’étude Chanceau-Giroux-Babin.
À 55 ans, Me Thierry Chanceau est devenu le nouveau président de la Chambre des notaires du Rhône. Notaire à Tassin-la-Demi-Lune au sein de l’étude Chanceau-Giroux-Babin (11 collaborateurs), ce natif de Lyon compte bien continuer de « cultiver la compétence, l’efficacité des notaires ». Il succède ainsi à Me Jean-Christophe Hoche.
« Après avoir été Délégué régional de l’assemblée de liaison des notaires de France pour contribuer à la boîte à idées du notariat, je ne pouvais pas refuse de servir ma profession, qui s’apprête à vivre une grande évolution dans les mois à venir. Il y a aujourd’hui 322 notaires dans le Rhône répartis dans 110 études qui emploient 1 650 collaborateurs (…) D’ici fin 2017, cent nouveaux notaires vont être nommés et quarante-trois nouvelles études pourront voir le jour dans le département (…) Je pense que les valeurs du notariat sont éternelles, pas ses structures. On s’achemine vers des structures d’exercice différentes, des sociétés de capitaux etc. On est au début des regroupements qui feront partie de nos évolutions, comme les spécialisations. »